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Ming

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ming

She passed away.

3 mots, la fin d’une vie.

Ming, my colleague, my friend, j’aurais aimé parler en Thai ou en Français avec toi, marcher à tes côtés, te rassurer pour de vrai, aller manger une glace chez Pueng avec Oy et toi pour fêter ta sortie, ta 2e victoire contre la maladie.

Quand je t’ai dit que tes analyses n’étaient pas forcément inquiétantes, j’y ai cru. Comme j’ai cru et voulu très fort que cette rechute ne soit pas la plus forte.

Pardon pour ça.

Je sais que tu t’es battue. J’admire ta force de caractère, ta gentillesse tellement sincère. Ce que tu as vécu, je ne le souhaite à personne, même au pire des connards. Le décalage entre ta douceur et la dureté des épreuves et des traitements que tu as subis est tellement … inacceptable que j’ai envie de hurler.

Je sais qu’il faut accepter pour mieux se battre, ne pas être dans la colère, la rancœur. Aujourd’hui je n’y parviens pas encore. Je me sens de nouveau agressive, presque méchante comme on peut l’être quand on est impuissant et malheureux.

J’aimerais serrer tes parents dans mes bras, leur dire combien les valeurs qu’ils t’ont transmises sont belles, et pleurer avec eux.

Je suis loin, petite, useless, désemparée. Je sais que tu priais et j’aimerais savoir le faire pour toi.

Je te promets que chaque fois que je serai sur le point de m’énerver pour des broutilles je penserai à toi, douce Ming, jolie Ming, si sage, si apaisante… Je t’aime.

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